Théâtre romain de Carthage
Lundi 6 aout 2018
C’est un hommage à la Palestine et à son patrimoine musical séculaire que le Festival International de Carthage a rendu lundi 6 aout 2018 à travers la soirée « Etoiles de la Palestine » animée par les artistes Amal Murcus et Ameer Denden au théâtre romain de Carthage. Malgré un ciel menaçant, le public de Carthage n’a pas manqué ce rendez-vous avec la musique et la chanson authentique de ces deux artistes distingués dont les qualités vocales leur ont valu une grande notoriété dans leur pays et parmi le public jeune.
Amal Murcus est une voix qui incarne l’identité palestinienne. C’est une artiste qui a dédiée sa vie et son art à la cause palestinienne. Le public l’a découvert à travers ses chansons puisées dans le patrimoine palestinien qu’elle a revisité à sa manière. Elle a poursuivi un parcours artistique marqué par l’engagement aux nobles valeurs de justice et de liberté.
Ameer Dandan est issu d’une famille d’artistes et dont le père n’est autre que le célèbre chanteur palestinien Khaled Denden. Le public l’a découvert à travers sa participation au concours Arab Idol. Depuis, il poursuit son parcours d’artiste avec pour seul bagage, une voix d’or qui lui a permis de participer dans les plus prestigieux des festivals.
Ce fut à l’artiste Amal Murkus d’ouvrir la soirée accompagnée par la troupe palestinienne Assil de Ramallah et d’une troupe tunisienne sous la direction du Maestro Nabil Zammit. « Voix de femme », « Un étranger dans une ville lointaine », « Guevara » autant de titres interprétés par Amal Murkus qui a consacré une grande partie de sa soirée au patrimoine musical palestinien en interprétant « La Ya Baba », « Azzouna », « Ah Ya Asmar Elloun » sur les rythmes et la danse de la Dabka de la troupe « Assil ». Au terme de la première partie de la soirée, Amal a offert au public de Carthage « Ounadikom » d’Ahmed Guaâbour.
La deuxième partie de la soirée a été animée par Ameer Denden qui a brillamment réussi à maintenir l’ambiance déjà entretenue par Amal en tenant son public en haleine avec des chansons puisées dans le répertoire de célèbres chanteurs de la stature de Melhem Barakat, Wadii Essafi et Warda. Ameer a émerveillé le public de Carthage par une kyrielle de chansons palaisiennes dont « Ween A Ramallahé », « Ya Darif Attoul », Ya Ti Tayer », comme il a chanté des titres de son propre répertoire à l’instar de « Sokkar Kalamek »…
Ameer a par ailleurs chanté « Akdellali » de Hedi Habbouba, une chanson qui a fait vibré le théâtre romain de Carthage où Tunisien et Palestiniens ont dansé, chanté ensemble à la gloire de ce pays et de son peuple frère.
Rappelons que le prochain rendez-vous à Carthage sera avec L’Algérino qui animera la soirée du mardi 7 aout au théâtre romain de Carthage à partir de 22h00.