La star libanaise Najwa Karam a retrouvé la scène de Carthage après une longue absence lors de la soirée du 9 août.
Attendue avec impatience par un public fidèle et passionné, son spectacle a déjà été annoncé Sold out quelques jours après la mise en vente des billets.
Sur plus de deux heures, elle a chanté l’amour et ses variations en partageant plus de 20 ans de tubes inoubliables.
Le concert a été transmis en direct sur la Chaine nationale Watania, Rotana music et LBC Liban.
Acclamations et applaudissements se faisaient déjà entendre même avant l’arrivée de Najwa Karam sur scène. Lorsque les spectateurs l’ont finalement vue débarquer sur les airs de « Ezzik deyem ye Carthage », ils se sont instantanément levés d’un bond pour l’accompagner en chœur et danser.
Cette chanson fait l’éloge de la Cité historique de Carthage ainsi que les liens étroits avec Sidon et Tyr au Liban.
La diva a poursuivi tout de suite son spectacle avec sa voix puissante et maîtrisée qu’on lui connaît.
« Bi gharamak masloube », célèbre titre indémodable, a été entamé avec un mawel avant que le rythme ne monte en crescendo.
Des tubes rythmés aux mélodies douces, Najwa Karam a offert au public un survol exhaustif de son répertoire truffé de succès. La voix de la star libanaise est toujours porteuse de grandes émotions qu’elle transmet avec beaucoup d’intensité, en mawel ou en rythme plus entrainant. Sur « Hayda haki », « Achega », « Khalini choufak belayl », « tahamouni » et bien d’autres titres, le public a témoigné toute son affection à la chanteuse, saluant avec enthousiasme les notes assurées et solides qu’elle a poussées tout au long de la soirée.
D’autres titres bien connus ont été intégrés dans des medleys, dont « Saharni », « Taa janbi », « Ana ma fii » et « Khayarouni ».
Najwa Karam a introduit ses chansons avec des paragraphes poétiques qui situaient le contexte pour que chacun puisse s’y identifier. Une complicité était bien palpable entre la star et les spectateurs qui ont repris par cœur tous les titres de son ancien et son nouveau répertoire.
La majorité des chansons étaient dansantes et le public de Najwa Karam l’a suivie, voguant d’un titre à un autre et l’accompagnant au chant et à la danse.
Un musicien à la tabla libanaise traditionnelle a fait partie intégrante du show avec son énergie et les notes de son instrument. Certains tubes évoquaient en effet le Liban avec ses cèdres et un pan de son patrimoine. « W kberna ya bayi» , « Damaa », « Tnoub », « Khalik al ardh », « Ouyoun albi » ainsi que d’autres mélodies émouvantes ont pris le relais pour une ambiance plus calme.
Lors de la conférence de presse, la star a réapparu en abaya tunisienne. Elle est revenue sur l’amour partagé qu’elle vous au public de Carthage, comme il s’agit, selon elle, de son 10ème passage sur cette scène mythique.
Elle a souligné son attachement à son style musical où elle se considère comme pionnière, et surtout à son dialecte libanais.
Elle a évoqué également que cette soirée représente pour elle l’un de ses meilleurs souvenirs, chaque spectacle à Carthage étant, comme elle l’a indiqué, l’occasion de se créer de nouveaux souvenirs d’exception.