Trio Joubran
Ils sont trois frères, jouent de trois ouds, il s’appellent Samir, Wissam et Adnan. Sur scène et en studio, ils croisent leurs instruments comme trois voix solistes pour n’en former qu’une. Le oud, luth oriental, est devenu la voix de leur âme, le cœur battant de leur être, de leurs émotions avec lesquels ils ne forment qu’un. Dans leurs compositions, chacun vient apporter sa pierre à l’édifice, sans jamais faire de l’ombre aux deux autres. Car pour eux, la musique n’a de sens qu’à trois. Chez les Joubran, la virtuosité ne cède pas le pas à la démonstration. Ce qui est en jeu chez ces natifs de Nazareth issus d’une longue lignée de luthiers, c’est la perpétuation d’une tradition. Une tradition qu’ils ont aussi profondément renouvelée par leur touches autour du potentiel du oud, cet instrument soliste qu’ils conjuguent à merveille au pluriel. À trois, toujours.
Depuis 2002, leur réputation n’a cessé de croître : de l’Olympia à Paris au Carnegie Hall à New York, en passant par les Nations unies, tous leurs concerts ont lieu à guichets fermés.
Taksim Trio
Pendant des siècles, Istanbul a été le point de rencontre entre l’Orient et l’Occident, et c’est à partir de ce brassage qu’est née l’idée de former ce groupe, Taksim Trio. Composé de trois virtuoses, formés à la culture gitane, ils tissent entre eux de la magie, avec des airs orientaux qui sonnent à la fois comme des airs anciens mais en même temps très actuels, modernes et contemporains. Profondément enraciné dans son propre héritage musical turc de style traditionnel, Taksim Trio incorpore des styles tels que le classique et le jazz dans ce moule traditionnel, permettant à la direction de leur jeu de représenter la mégapole Istanbul dans ce qu’elle a de grandeur et d’aura ; la musique de Taqsim reflète l’histoire de la musique dans ce qu’elle a de plus beau.