« Le théâtre vise à changer le monde et non pas seulement à le décrire » a affirmé Imed El May metteur en scène de la pièce « Errhout » lors d’une conférence de presse organisée lundi 16 Juillet par le Festival International de Carthage au théâtre romain de Carthage. Le spectacle est programmé pour le samedi 21 juillet à 20h00 à Mad’art de Carthage.

« Errhout » est produite par « Buffalo production », texte et mise en scène de Imed El May, interprétation de Walid Ben Abdesslam, AbdlKadher Ben Said, Ali Ben Said, Ghassen Ghaddab, Mouna Telmoudi et Emna Kouki.

Lors de la conférence, Imed El May a présenté ce spectacle qui a récemment obtenu le prix: « Najiba Hamrouni pour la liberté d’expression » décerné par du syndicat national des journalistes tunisiens lors de la 19ème édition des journées théâtrales de Carthage.

Imed El May a fait savoir que « Errhout » ou encore « Exercices de la citoyenneté » est un travail artistique collectif à vocation politique et sociale qui fait un diagnostic de ce qui s’est passé en Tunisie depuis la révolution jusqu’aujourd’hui ».

La pièce traitera des préoccupations actuelles de la société tunisienne dont la flambée des prix, le chômage, la corruption et les risques qui pèsent lourd sur la liberté d’expression un principal acquis de la révolution du 14 janvier .

Pour sa part, la comédienne Emna Kouki, a fait savoir que « Errhout » est un projet artistique sérieux qui décrit la réalité toute nue de la société. Une œuvre qui parle de l’être humain et de ses droits fondamentaux en général.

Sur scène, le spectateur sera confronté à six personnages atypiques sans nom et sans identité. Ils se distinguent les uns des autres par leurs actes et par le verbiage, une sorte de maladie dont ils souffrent.