Soirée Melhem Zein

Théâtre romain de Carthage
Jeudi 2 août 2018

Le talent de Melhem a commencé à apparaître à l’âge de sept ans, quand il a chanté « lessa faker »
d’Oum Kalthoum. À l’âge de 11 ans, il participe à un festival de chansons scolaires auquel toutes les
écoles libanaises ont participé et a remporté la première place dans sa région. En 2004, Melhem
présente son premier album musical sous son titre Enti Mchiti, suivi de Bedi Hebik (2006), Alwah
(2008), Melhem Zien (2012) et El Jereh Ely Baadou (2017).
Ce jeune colosse de la chanson libanaise qui a su garder son cœur d’enfant a présenté jeudi 2 aout
2018 au théâtre romain de Carthage un spectacle d’une rare beauté qui a transporté le public du
Festival International de Carthage au royaume de la musique orientale où le Liban heureux trône
avec son patrimoine riche et diversifié avec sa célèbre Dabka, devenue un symbole de la tradition
musicale du pays du Cèdre.


Heureux qui comme Melhem, un chanteur adulé par un public averti qui sait reconnaitre le bon grain
de l’ivraie. Un chanteur qui a résisté à la tentation combien même forte des technologies modernes
de la communication avec leur cortège de réseaux sociaux pour rester simple, sans artifices et fards,
pour être en accord avec lui-même et proche des siens, des fans pas comme les autres, qui l’aiment
pour son art et l’alchimie qu’il produit partout où il se présente.
En costume noir et chemise blanche qui lui confère une élégance à nulle autre pareille, un look
auquel il tient par respect à la scène et à son public, Melhem a entamé sa soirée par un salut
émouvant à l’assistance. «  Je vous salue du fond du cœur, vous m’avez beaucoup manqué. Je vous
invite à chanter avec moi ce soir car je suis fatigué ». C’est en ces termes où l’humour est bien
présent que le chanteur a ouvert sa soirée qui s’est poursuivie très tard dans la nuit sans
discontinuité relayant tubes après tube, au bonheur d’un public assoiffé de tarab.
Melhem Zein a fasciné son public par l’interprétation de ses titres dont « Ghibi ya Chams Ghibi »,
« Dalli Idhaki », « Chou Jabek » « Enti Emchi » ….
Accompagné par la troupe « Seif Echam » le chanteur a interprété « Dallaouna », sur des rythmes de
la dabka libanaise, comme il a rendu hommage à la grande disparue de la chanson tunisienne en
interprétant sa chanson «wahyatek » . Melhem Zein a chanté plusieurs autres chansons de célèbres
chanteurs arabes dont Wadii Essafi a qui il a chanté la célèbre chanson «  Andek Bahriya ».
Rappelons que le public du Festival International de Carthage sera au rendez-vous le samedi 4 aout
2018 avec le grand chanteur tunisien Hassen Doss qui présentera «  Carnaval » un spectacle indédit.

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