FIC 56

EDITO

ÉDITO DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

Youssef Lachkhem

Directeur de l’Établissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et artistiques

Le Fic un projet pilote

Entre choix et parti-pris

Les festivals internationaux se définissent par le choix des artistes qui font leurs programmations ainsi que par leurs rôles dans les politiques culturelles d’un pays. Le label d’un projet ou acte culturel doit répondre à des conditions et des critères qui lui donnent une certification. Depuis sa création, le festival international de Carthage est un label informel sans texte de loi.

A partir de ce constat connu de tous, il fallait redonner à notre festival, ce fleuron de notre action culturelle, la valeur qui lui est due de par son Histoire, les artistes qui ont fait sa renommée et la qualité des spectacles qu’il a accueilli.

Le FIC a une valeur qui lui a été accordée par l’État dès sa mise en place depuis les années 60 en tant que moteur pour la politique culturelle et aussi via des acteurs culturels qui croient en la diversité et qui ont eu l’audace de programmer des artistes et fait découvrir au public un certain art et une certaine esthétique artistique.

Grâce au FIC nous avons pu découvrir beaucoup des créations nationales et internationales et une réelle dynamique artistique grâce à laquelle le passage d’un artiste sur la scène de Carthage est devenu primordial pour le rayonnement de sa carrière.

La direction du FIC et l’Établissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles, travaillent en étroite collaboration pour déceler dans les témoignages des pionniers et des anciennes directions le rôle qu’a pu jouer le FIC dans l’exécution des politiques culturelles.

Le FIC est un projet qui se construit à travers les années et non un événement éphémère qui a besoin de retrouver sa valeur fondatrice. Par conséquent, il représente pour nous un cheval de bataille dans la mise en place d’une politique culturelle.

ÉDITO DU DIRECTEUR DU FIC

Pourquoi Carthage ?
Illustres et inconnus se sont inclinés face à la majesté des lieux. Carthage, son nom qui évoque la grandeur de la cité antique, exerce un attrait magique autant sur les artistes que sur le public. Son amphithéâtre a inspiré des poètes, des écrivains, des romanciers, depuis le grand jour jusqu’au dernier des rimailleurs. On ne saurait ici énumérer le nombre d’hommes et de femmes célèbres qui ont foulé le sol de Carthage ou navigué sur ses eaux.

Hannibal, Hadrien, Hanon, Darghouth, Sanson Napollon, Saint Cyprien, Sainte Maxime, la Kahena ou encore Léo Ferré, Louis Aragon… Illustres et inconnus se sont tous inclinés devant cette terre de si étonnants contrastes. Chantée par les poètes, hantée par les légendes, décrite par les croque-notes, Carthage, mille fois déflorée, reste pure et garde une paix sans égale.

Mais depuis le lancement du Festival international, on y court à ventre plat pour partager aussi avec un public tous horizons l’ambiance magique suscitée par des concerts bigarrés que Carthage, scène des arts, invite les promeneurs d’un soir à découvrir un site magique tout en vibrant aux sons exaltés des musiciens passionnés accueillis le temps d’un été.

Convivial, coloré, gai, comme une pomme que l’on croque à pleines dents, c’est un festival où l’on met du cœur, de la passion pour la création et les musiques festives et chaloupées.

C’est donc une flânerie subtile où l’âme des ancêtres croise sans anicroche les technologies les plus turbulentes. Un métissage où la tradition séculaire s’entrechoque harmonieusement avec la vision futuriste des arts et où chacun y trouvera ses repères.

Au fil de ses 56 bougies, ce festival, qui aura drainé des millions de spectateurs, continue sur la même lancée avec plus de 150 mille visiteurs à chaque édition.

Son théâtre dont la capacité dépasse 7.500 spectateurs par soirée, offre aux annonceurs une multitude de supports pour une meilleure visibilité. Mais Carthage, ce n’est pas uniquement une rampe de lancement pour les jeunes talents ou une plateforme de rayonnement des arts, c’est aussi des valeurs et des engagements.

En soutenant Carthage, nos partenaires contribuent non seulement à l’effort de la démocratisation de la culture, mais aussi à cette responsabilité sociale et éthique de l’entreprise en rapport avec son environnement géographique.

C’est pourquoi nous ciblons des annonceurs et des partenaires qui partagent avec nous ces valeurs communes. Car au-delà de l’argent qui sert à lubrifier la machine du festival et à assurer une meilleure montée en gamme des spectacles programmés, nous cherchons des partenaires socialement responsables dont nous arborerons fièrement les logos sur nos différents supports. Nous souhaitons, à cet effet, que vous soyez parmi nous dans ce nouveau voyage vers le beau.

Kamel Ferjani