Saber Rebaï à Carthage Chaud devant, show

Une affluence record, le Théâtre romain de Carthage débordait, les cris fusaient de partout « Saber, Saber ». A l’heure du show, il arrive du côté gauche de la scène, élancé et preste, une veste grise sur un tee shirt noir, pantalon blanc, l’idole retrouve son public, il est dans l’arène et se désole pour ses fans qui ont attendu des heures sous un soleil brûlant, résistant à une chaleur lourde. « Toujours au rendez-vous, vous êtes ma raison de vivre… », un tonnerre d’applaudissements éclate au cœur de la nuit du 16 août, dans le cadre de la 56e session du Festival de Carthage ; à l’aune de l’applaudimètre qui grimpe au rouge, Saber Rebai enregistre un record en cette session. On dira que c’est même banal de constater et dire que le théâtre est plein à craquer. Saber arpente la scène, se déplace d’un instrumentiste à l’autre ( orchestre composé de cordes à sa droite, de percussions occidentales dans son dos et darbouka à sa gauche), le « Tunisian lover » n’a pas besoin d’émoustiller son public qui réagit au quart de tour à la première chanson « Meghiara », en chantant, en dansant à la folie, la folie de la jalouse (Meghiara). Ce public jeune, en majorité, éploré se lamente devant le maître qui écoute avec délice. Il y a dans le Théâtre éclairée par les lumières des téléphones deux amoureux qui marquent leur territoire, la plèbe d’un côté qui crie à tout va et « l’Emir » (le chanteur est appelé l’Emir de la chanson arabe) heureux, généreux, souriant ; les manches de sa veste retroussés, il chante ses romances « Iz El Habaieb » dirige des mains, suit le public avec attention, avec gestes et mouvements, il n’y a pas de doute le chanteur est au mieux de sa forme, il rempile avec des tubes « Meziana », « Methelt el Hob » «Ya lilla » etc. Devant sa console, le chef d’orchestre Kaïs Melliti est peu visible, « Saber » attire tous le regards, absorbe à lui seul toute la lumière ; l’idole est adulé, sans partage. « Je défie le monde entier », « Attahad El Âlem kollou » chante-il, le public approuve, reprend le refrain, « l’Emir » se lance dans ses romances, éperonné par son public, dès le premier accord celui-ci réagit, c’est qu’il connaît sa leçon par cœur, il l’affirme er récitant, en chantant, un bon élève ce public.
Quelques « tarabiet », des mélopées dans l’air qui expriment la nostalgie, l’absence, le ciel est habité d’amour et de trémolos longs, des chansons apprises et reprises par cœur par le public ; des chansons à succès et deux nouvelles compositions. Suivent les éternels « tubes », les classiques des années 1990, les incontournables de Hédi Jouini « Hobbi ytbeddel », de Ali Riahi » Aichin fiha Thini » et évidemment les chansons populaires cultes » « omm Ezzine », « Sidi Azzouz », « Sidi Mansour », « Baba Bahri » etc. Un cocktail que reprend « Sabri » dans ses spectacles, eh, oui, le répertoire des classiques a toujours la gagne. La rituelle question s’est encore posée dans le milieu, « vous avez aimé le spectacle ou… » il faut dire qu’avec Saber et bien d’autres idoles la question devrait être posée ainsi « aimez-vous Saber ou… ? » Le public quand à lui, il a sa réponse toute prête.

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